En contraste avec la grande forme de Chancel Mbemba, l’Olympique de Marseille est en perte de vitesse : depuis trois matchs en championnat, les résultats ne reflètent pas les ambitions du club.
Vice-champions de France en titre, les Olympiens sont attendus comme des sérieux candidats au podium à la fin de la saison, à défaut de jouer un sale tour au PSG qui semble déjà s’envoler en tête du classement après seulement 12 journées.
Si les premiers matchs de l’OM en Ligue 1 après une pré-saison laborieuse ont plutôt répondu aux attentes, les trois derniers sont tout sauf positifs. En effet, battu par Ajaccio (1-2) début octobre au Vélodrome, défait dans le Classique au Parc (1-0) une semaine plus tard, l’OM a de nouveau cédé devant une belle équipe de Lens (0-1) samedi dernier à domicile. Avant le match décisif sur la pelouse de Francfort en Ligue des Champions, les Phocéens sont loin, alors très loin, de faire le plein de confiance.
Tentative d’autopsie

Avec trois défaites consécutives, on devrait se poser des questions. Si tout semble (enfin) marcher du côté de la C1, la panne d’efficacité ne peut passer inaperçue en Ligue 1. Cette contre-performance de trop mérite un examen, ou mieux, une explication.
Certes pour l’ensemble de son œuvre et les résultats qui vont avec, Igor Tudor a un bilan plutôt encourageant depuis le début de la saison. Cependant, cela ne fait aucun doute que l’entraîneur de l’OM est pointé du doigt pour cette méforme de son équipe. Son schéma tactique (3-4-3) avec deux pistons sur les ailes et une défense à trois dont le côté droit est exploité à merveille par Mbemba, ne semble pourtant poser aucun problème, si ce n’est aux adversaires ; par contre, les choix du technicien croate pour composer son 11 de départ sont de plus en plus douteux. En 12 matchs du championnat et 5 de la Ligue des Champions, Tudor n’a vraisemblablement jamais pu trouver un 11 type, surtout, un trio d’attaque qui s’inscrirait dans la durée. Alors qu’il s’est passé de Dieng lors des premiers matchs, le coach fait désormais sans Under ni Gerson, à la surprise générale. Souvent hésitant avec Guendouzi devant, c’est Harit et Sanchez qui enchaînent des matchs. Dans tous les cas, à l’image de la maladresse de ses attaquants, l’OM est plus imprécis que dominateur.
L’exception Mbemba

Dans ce brouillard marseillais, un nom est à sortir du lot : Chancel Mbemba. Auteur d’une prestation qui a frôlé une Masterclass face au PSG, l’international congolais est resté sur son élan. À l’OM, Chancel ne fait pas de cadeau aux attaquants adverses.
Samedi soir encore, en dépit de la nouvelle défaite des siens, le demi-dieu s’est tapé un 7/10 dans les notes du journal L’Equipe. Rien de surprenant. Décidément, il ne mange pas sur la même table que ses coéquipiers. Pas dans l’équipe type de la journée cette fois, mais la prestation de Mbemba n’a rien à envier à celles des défenseurs qui y figurent.
Actuellement, les regards sont tournés vers la Ligue des Champions, où les Marseillais restent sur une série de deux victoires et la prochaine pourrait être décisive pour une éventuelle qualification au prochain, en attendant forcément un réveil en championnat.
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