L’Olympique de Marseille s’est attaché les services de Cédric Bakambu. Libre de tout contrat depuis son départ de Beijing Guoan, l’international congolais fait son grand retour en Ligue 1.
Dans un feuilleton plein de rebondissements, l’ancien buteur de Villarreal voit enfin le bout du tunnel. Des rumeurs liées à la Turquie, la Premier League, la Ligue 1, le Barça… Qu’est-ce que c’était long. Enfin, l’international congolais trouve un point de chute, et pas des moindres.
Chez les Phocéens, Cédric Bakambu signe libre un contrat de deux ans et demi. Un souhait exaucé de Pablo Longoria et Jorge Sampaoli, le président et l’entraîneur de l’OM qui ont fait du Léopard de 30 ans leur priorité offensive depuis plusieurs mois.
Bienvenue @Bakambu17 🇨🇩💙#BakambuEstOlympien pic.twitter.com/5DbSeAnvNg
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) January 13, 2022
La Ligue 1, puis Sampaoli
L’arrivée de Cédric Bakambu à l’OM a une autre saveur supplémentaire : le goût des retrouvailles. Au-delà de retrouver la Ligue 1, l’international congolais va revoir, mais cette fois de plus près, Jorge Sampaoli.
Si le destin du natif d’Ivry-sur-Seine l’a mis en scène du côté de Sochaux entre 2010 et 2014, celui-ci a donné forme à sa carrière sur le sol ibérique. Là-bas, Cédric Bakambu a dû affronter plus d’une fois son désormais actuel entraîneur, qui était, entre 2016 et 2017, sur le banc du FC Séville. Lors des chocs Villarreal – Séville en Liga, si les yeux de certains observateurs étaient tournés vers Bakagoal pour ses prouesses devant le but, ceux des autres, étaient plutôt braqués sur le technicien argentin qui, sur banc, ne lâche pas d’une semelle ses poulains.
Par ailleurs, les indiscrétions autour du feuilleton Bakambu à l’OM ont fait état, au-delà de toutes les autres rumeurs, d’une conversation privée entre Sampaoli et Bakambu, un des détails ayant facilité la signature du joueur.
L’inconvénient de n’avoir pas joué depuis plusieurs mois n’aura pas influé sur la nouvelle destination de Bakagoal, ce dernier aura eu l’avantage d’être libre de tout contrat. Mais cette liberté n’est sans doute pas l’élément qui a charmé les dirigeants phocéens : l’ancien sochalien présente des statistiques plus que convaincantes. 58 buts en 87 matchs à Beijing Guoan, c’est « goatesque ». Pour répondre aux attentes marseillaises, Bakagoal se doit de récidiver.