Depuis près de deux semaines, le football congolais est sous la fièvre d’une enquête dont les révélations sont aussi surprenantes que choquantes. Face à cette situation, la FECOFA ne reste pas insensible.

En effet, il s’agit d’une enquête dont le travail aura duré un an, réalisé par le journaliste français, Romain Molina. Celle-ci était consacrée aux abus sexuels dans le football congolais, avec notamment (malheureusement) la participation de plusieurs acteurs sportifs, dont les entraîneurs des équipes locales de Kinshasa.

Quatre jours après la publication de cette enquête via Sport News Africa, qui a fait effet d’une bombe, la Fédération congolaise de Football Association a tapé du poing sur la table : six entraîneurs cités dans le dossier ont été suspendus.

Mais ce n’est pas fini. Alors que de son côté, Romain Molina a publié la deuxième partie des résultats de ses enquêtes, la fédération a demandé aux dirigeants des clubs, à travers un communiqué datant du 12 novembre dernier, de suspendre les entraîneurs concernés « Le Secrétariat Général de la Fédération Congolaise de Football Association porte la connaissance des dirigeants des clubs dont les entraineurs sont cités sur la deuxième publication faite par Monsieur Romain Molina, sur les allégations des abus sexuels sur mineurs dans les milieux du football en République Démocratique du Congo, de les suspendre préventivement dès prise de connaissance du présent communiqué. » peut-on lire dans ce communiqué.

Pour rappel, d’autres grands noms du football congolais s’étaient exprimés à ce sujet, donnant un peu plus de profondeur à ce dossier. C’est notamment Herita Ilunga et Youssouf Mulumbu, deux anciens Léopards, qui n’ont pas hésité à faire part des témoignages qu’ils ont reçus dans cette affaire, qui n’est encore qu’une affaire à suivre…