La 9e édition des Jeux de la Francophonie s’est clôturée dimanche 06 août 2023 à Kinshasa, ville hôte de cet événement qui a duré 10 jours, avec la participation de 32 pays, soit plus de 2000 personnes venues de différents pays ayant en partage, la langue française.
Si en football le Cameroun a terminé en tête du podium avec une médaille d’or, l’équipe des moins de 20 ans de la RDC a quant à elle, fini à la 5e position. Ce, après avoir perdu le match d’ouverture devant le Bénin (2-0).
Les Léopards ont eu la possibilité de jouer ce match de classement contre le Congo Brazzaville (victoire 1-0), grâce à une victoire administrative (forfait) devant le Mali qui n’avait pas fait le déplacement à Kinshasa.
Si le problème d’infrastructures sportives semble à moitié être résolu après ces Jeux, ceux d’organisation, de planification et d’anticipation sont encore un vrai souci pour les autorités tant sportives que politiques qui encadrent ces jeunes.
Par ailleurs, il est important de noter que la Fédération congolaise de Football Association, elle non plus, n’a toujours présenté aucun projet plausible sur les équipes de la RDC. Des entraîneurs de différentes catégories sont parfois nommés sans leur définir un programme à respecter pour ne serait-ce qu’un moyen terme.
La préparation de ces footballeurs des équipes U17, U20, voire U23 n’est jamais le fruit d’une planification. Il faut toujours attendre la veille des échéances comme les éliminatoires pour commencer à se précipiter, et comme toujours, les résultats ne suivent pas.
Avec toutes les problématiques ci-haut énumérées, il est difficile d’avoir des équipes d’âge dignes de représenter le pays. Car, beaucoup de joueurs sont appelés brusquement, mis ensemble puis obligés de jouer dans des conditions très compliquées.
Quel avenir pour certains talents qui se sont distingués après le tournoi Fatshi Cup U20 et ces Jeux de la Francophonie ? Quelle politique mettre en place pour pérenniser des efforts déjà consentis ?
L’État congolais devrait traiter ces équipes à leur juste valeur en accompagnant financièrement un projet bien élaboré par la FECOFA pour travailler sur le court, le moyen et le long terme, afin de préparer la relève en équipe première, sachant que le pays n’a pas des académies publiques encore moins des centres de formation.
Le football des jeunes est la clé de la réussite pour l’avenir. Les autorités ainsi que les dirigeants devraient tirer de vraies leçons et encadrer la jeunesse derrière l’émulation créée par les Jeux de la Francophonie.