Le meilleur buteur de historie de la sélection en activité n’a pas laissé passer l’occasion de briller. Très en forme en ce moment, Cédric Bakambu a largement contribué à la victoire (1-4) de la République démocratique du Congo face au Soudan du Sud vendredi dernier à Juba. À cette occasion, une statistique refait surface pour une malédiction brisée.
Tenez, les Léopards n’avaient plus marqué quatre buts dans un seul match officiel depuis 6 ans. La dernière fois remonte au 30 juin 2019 lors de la Coupe d’Afrique des Nations en Égypte, dans un match qui avait vu la RDC l’emporter 4-0 face au Zimbabwe.
Coïncidence de faits ou force du destin ? Peu importe : ce jour là, Bakagoal s’offrait un doublé, comme à Juba il y’a quelques jours. La renaissance du buteur du Betis est tout sauf un hasard. Entre blessures, manque de temps de jeu et instabilité ces dernières saisons, Bakambu a tout surmonté pour retrouver sa vista.
Sa titularisation lors de cette 7e journée des éliminatoires du Mondial 2026 avait surpris plus d’un, certes. Cependant, le contexte est plus logique que les préjugés. Dans une sélection pleine d’incertitudes au moment du rassemblement, l’ancien de l’OM est l’un des rares qui sortaient du lot : en jambes, efficace. Deux jours avant de poser ses valises à Juba, Cédric Bakambu ouvrait son compteur buts de la saison lors de la 3e journée de Liga avec son club. Ancien et cadre, il a prouvé qu’il peut encore servir sur la pelouse, tout comme en dehors du terrain.
C’est surtout une malédiction brisée, ou presque. En effet, les derniers matchs officiels des Léopards ont quasiment tous été caractérisés par une inefficacité criante des avant-centres. Seul Fiston Mayele faisait la différence dans sa casquette de super sub. Samuel Essende et Simon Banza ont vu le bout du tunnel en juin dernier lors des amicaux, ils restent encore très attendus en match officiel, ça devrait venir. Et qui d’autre que leur grand frère, Bakambu, pour montrer la voie ? Normal, c’est Bakagoal !