Longoria : « On a commencé à négocier de manière très agressive avec son agent »

Le président de l’OM, Pablo Longoria, révèle les coulisses du transfert de sa meilleure recrue estivale : Chancel Mbemba.

Auteur d’un début de saison de haute voltige en Ligue 1 comme en Champions League dans son nouveau club, Chancel Mbemba fait d’ores et déjà l’unanimité au sein du peuple marseillais.

En cette période de coupure de compétition en raison du Mondial au Qatar, le président de l’Olympique de Marseille en a profité pour se livrer au média Foot Mercato, notamment sur les détails de l’arrivée du congolais en provenance de Porto en juillet dernier.

« Comment nous avons bouclé rapidement le transfert de Chancel Mbemba ? On rentre dans les détails d’un transfert, c’est bien ! Avec Igor Tudor, on avait discuté pendant quelques jours du profil idéal pour nous renforcer au poste de défenseur central. Il y avait des aspects fondamentaux. On avait besoin d’un joueur avec la capacité d’accélérer balle au pied afin d’être supérieur dans les duels individuels pour les sorties de balles. On avait aussi besoin d’un joueur qui avait les capacités de récupérer sur les espaces et de mettre de l’impact dans les un contre un », explique d’abord le jeune patron espagnol. Il poursuit ainsi :

« On n’a pas vraiment regardé des situations dans lesquelles ses équipes jouaient, notamment au niveau du marquage individuel. Après, cela est dans l’analyse. Igor [Tudor], Javier [Ribalta, le directeur du football de l’OM, ndrl] et moi, on considérait que Chancel, qui était disponible sur le marché, était le profil idéal. C’est pour ça qu’une fois qu’on a eu la validation totale de tous les trois, on a commencé à négocier de façon très agressive avec son agent parce qu’on était tous d’accord sur un joueur ». Conclut-il honnêtement et sans langue de bois.

Une chose est sûre, le transfert du congolais semble déjà plus que rentable et validé aux yeux de ses dirigeants mais surtout, aux yeux de ses supporters, réputés difficiles à convaincre…. En espérant que cela ne soit que le début d’une belle romance entre le « Demi-Dieu » et les phocéens.