Champion de Bulgarie avec Ludogorets, Jordan Ikoko, le latéral droit international congolais, revient sur sa saison mais également sur les Léopards. Le joueur formé au PSG revient en toute franchise sur les différents sujets d’actualité.
Alors Jordan comment vas-tu ?
JORDAN IKOKO : «Sur le plan physique je vais bien, je n’ai pas eu de blessure grâce à Dieu donc tout va bien.»
Comment as-tu fait face à la crise sanitaire ?
JORDAN IKOKO : «La situation pour l’instant est correcte. Il y a des cas mais ce n’est pas une période critique comme avant. Au club, beaucoup de joueurs se sont fait vacciner (ce n’est pas obligatoire mais conseillé), tout est ouvert : les écoles, les centres commerciaux et les restaurants donc pour l’instant la situation est correcte. Il faut toutefois respecter les gestes barrières ce qui est normal.»

Champion encore une fois avec Ludogorets, raconte nous un peu comment s’est déroulée la saison ?
JORDAN IKOKO : «La saison s’est bien déroulée. J’ai joué beaucoup plus que l’année dernière, notamment en Europe League où j’ai fait 4 matchs sur 6 en tant que titulaire, même si nous n’avons pas fait une bonne campagne européenne.
C’est toujours bien de jouer contre de bonnes équipes comme Tottenham ou encore Anvers qui était très fort cette année. Collectivement aussi ça se passe bien. Nous sommes champions pour la 10e fois d’affilée ( 2ème fois pour moi) c’est l’objectif donc il est atteint donc nous sommes heureux.»
Es-tu à la recherche d’un nouveau défi ou Ludogorets reste ta priorité ?
JORDAN IKOKO : «Pour l’instant non, après dans le foot on ne sait jamais mais je ne me pose pas la question pour le moment. Il me reste un an de contrat donc on verra en fin de saison.»
Le Congo
Comment juges-tu tes dernières sorties en sélection ?
JORDAN IKOKO : «Pour être franc pas bonnes. Je sais me juger donc oui pas bonnes après je ne jouais pas tous les matchs en club donc physiquement je n’étais pas à 100% non plus. Mais ce n’est pas une excuse, le coach m’a donné cette chance et je n’ai pas su la saisir. Ça arrive, je ne lui en veux pas, à personne d’ailleurs, uniquement qu’à moi, de ne pas avoir été bon ce jour-là.»

Qu’a-t-il manqué pour obtenir une qualification pour la CAN sur le terrain ?
JORDAN IKOKO : «Pas grand-chose ! Déjà, je pense qu’avec certains cadres cela aurait été différent. C’est triste de ne pas être qualifié pour la plus grande compétition africaine mais on se relèvera. Il y a pas le choix de toutes les façons. Une CAN sans nous c’est bizarre.
Nous avons d’excellents joueurs dans chaque club. Je pense à mon coach qui me dit à chaque fois {le Congo vous avait de très bons joueurs pourquoi ça ne marche pas ?} Je sais pas quoi répondre.. Certes, il y a peut-être le fait que l’organisation ne soit pas toujours carrée mais même avec ça nous devons faire face. Pour moi, nous pouvons faire de grandes choses et ce n’est pas seulement moi qui le dit. Maintenant entre le dire et le faire…»
Que manque t-il pour obtenir une qualification au mondial ?
JORDAN IKOKO : «L’organisation peut nous aider à atteindre les objectifs fixés. Beaucoup de cadres se battent pour que ça change. Ils ne lâcheront pas et quand ils seront écoutés, j’en suis sûr qu’il y aura une grosse amélioration même si pour moi on a déjà une grosse équipe. Ça pourrait l’être encore plus que maintenant.»
Ta dernière sélection remonte au match face au Gabon à Kinshasa.. tu as eu des nouvelles du staff technique ?
JORDAN IKOKO : «J’ai eu un appel du coach Christian Nsengi-Biembe mais c’était l’année dernière pour savoir comment j’allais et si tout se passait bien, depuis plus rien. Il n’y a pas de problème pour ça de mon côté car ce n’est pas parce qu’il ne m’appelle pas que je vais arrêter le football. C’est la vie, je ne fais pas de fixation.»
Quel regard as-tu sur ta carrière internationale ?
JORDAN IKOKO : «Le regard que j’ai est mitigé. Il y a eu des bons matchs comme des moins bons. Je reste toujours à disposition. Après c’est sûr qu’avec ce coach là, je pense que c’est mort mais je ne lâche pas. Je pense avant tout au club même si la sélection est toujours dans un coin de ma tête. Comme je l’ai dit avant, je ne fais pas de fixation. Si le joueur qui est à mon poste est appelé, c’est qu’il est meilleur aux yeux du coach. Il n’y a pas de souci. C’est le foot, c’est comme sa. Il faut accepter et travailler. Moi je l’ai accepté.»