Le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu une décision claire, la Fédération congolaise de football Association (FECOFA) est censée faire reprendre le championnat national, après la plainte du TP Mazembe. Mais à quelques jours de la date limite fixée, l’incertitude demeure sur la mise en œuvre effective de cette décision. Un éventuel refus ou retard dans l’exécution pourrait avoir de lourdes conséquences pour le football congolais.
La non-application d’une décision du TAS constitue une violation grave des statuts de la FIFA, qui impose à ses membres de reconnaître l’autorité des juridictions sportives. En cas de désobéissance, la FECOFA s’expose à une suspension immédiate de toutes ses activités au niveau international. Cela signifie, aucune participation des sélections nationales aux compétitions FIFA, plus d’aide financière ou technique et même la perte de crédibilité institutionnelle.


La Confédération Africaine de Football (CAF), de son côté, pourrait exclure les clubs congolais engagés dans les compétitions interclubs (Ligue des champions et Coupe de la CAF). Les représentants tels que le FC Les Aigles du Congo, Lupopo ou encore Maniema Union et le futur vainqueur de la Coupe du Congo pourraient ainsi être privés de la saison continentale à venir.
Il est encore temps pour la FECOFA et la Ligue nationale de football (LINAFOOT) de se conformer à la décision du TAS. La publication rapide d’un calendrier et la reprise effective du championnat avant le 31 juillet 2025 sont désormais une obligation et non un choix.


Donc, la FIFA peut suspendre la FECOFA pour non-respect du TAS, la CAF peut exclure les clubs congolais des compétitions africaines et le football congolais tout entier risque une mise à l’écart du système international. Le respect des décisions du TAS n’est pas une option mais une exigence. Il y va de la survie du football congolais sur la scène africaine et mondiale.