L’avenir de Willy Mandala au FC Renaissance était déjà incertain, après la sortie médiatique de Pascal Mukuna. À présent, ce sont les joueurs qui réclament son départ.
4 mois seulement après son élection à la présidence des Bana Fibo, Willy Mandala est déjà proche de la sortie. Le FC Renaissance, qui est en difficulté dans cette 27ème édition de la Vodacom Ligue 1, connait un conflit interne entre le comité du président honoraire Pascal Mukuna et le comité de Willy Mandala qui est actuellement en poste.
Pascal Mukuna avait déclaré vouloir suspendre Willy Mandala et son comité, à cause de leur incapacité à gérer le club. Le camp Mandala avait rapidement réagi de manière virulente, en suspendant ce dernier pour une durée de trois mois. Alors que le calme semblait revenir au FC Renaissance, c’est au tour maintenant des joueurs de déplorer leurs conditions de travail. Selon eux, elles ne seraient pas bonnes ce qui ne leur permettraient pas de bien exprimer leurs talents.
Ainsi dans une pétition collective signée lundi 20 décembre et adressée à la FECOFA, les Oranges montent au créneau et exigent le départ du président en fonction Willy Mandala.
« Nous, joueurs du Football Club Renaissance, qualifiés pour la saison 2021-2022, par cette lettre collective, tenons à vous signaler les graves difficultés que nous rencontrons avec notre comité sportif qui n’est pas capable de nous mettre dans de bonnes conditions pour nous faciliter le travail » lit-on dans le courrier, qui poursuit dans ce sens :
“Nous vous suggérons de nous convoquer pour une Assemblée Générale Extraordinaire et Élective afin de nous permettre de choisir de nouveaux dirigeants responsables, et assurer un avenir meilleur à notre club” conclut-il.
Cette lettre pourrait peut-être nous amener au dénouement de ce dossier, et enfin apporter ce dont les supporters attendent des Oranges kinois. Signalons que nous avons déjà vécu cette situation avec le FC Saint Éloi Lupopo, qui avait intronisé Jacques Kyabula à la tête du comité après la destitution de Pascal Beveraggi.