Lors de la rencontre face au Sénégal, la RDC a tenté de réagir par le biais de ses remplaçants. Le sélectionneur a procédé à plusieurs changements dans l’espoir d’apporter du sang neuf, dynamiser le jeu et inverser la tendance. Mais la grande question demeure, ces entrées ont-elles réellement changé la physionomie du match ?
D’un côté, certains joueurs ont montré de l’envie et ont essayé de créer des décalages. Leur fraîcheur avait comme objectif d’apporter un peu plus de mouvement dans l’entrejeu et de vitesse sur les côtés, car on a senti par moments une volonté de bousculer la défense sénégalaise. Malheureusement, c’était sans succès face à une équipe solide du Sénégal.


Cependant, sur le plan concret, l’impact est resté limité. Les remplaçants n’ont pas réussi à transformer les rares occasions en véritables situations dangereuses. Le manque de justesse dans le dernier geste et la difficulté à s’imposer physiquement face à une équipe sénégalaise bien en place ont réduit leur influence.
Ce constat relance le débat sur la profondeur du banc des Léopards, l’équipe dispose-t-elle des Femmes remplaçants capables de véritablement changer le cours d’un match de haut niveau ? Ou alors, les choix tactiques effectués lors des changements n’ont pas été suffisamment audacieux et réfléchis pour surprendre l’adversaire ?


Au finish, si les entrants ont montré de la bonne volonté, ils n’ont pas apporté l’impact décisif attendu. C’est un point sur lequel le staff technique devra travailler, identifier les joueurs capables de faire basculer une rencontre et savoir à quel moment exact les lancer.