À quelques jours du coup d’envoi de la CAN, les Léopards de la République Démocratique du Congo font face à une série de mauvaises nouvelles qui fragilisent sérieusement leur préparation. Le rêve d’arriver au tournoi continental avec un groupe complet et compétitif semble s’éloigner, laissant place à une inquiétude grandissante au sein du staff comme chez les supporteurs.
Déjà confrontée à l’incertitude entourant Yoane Wissa, quasiment forfait en raison de sa blessure persistante, la sélection congolaise doit composer avec une attaque amputée de l’un de ses éléments les plus explosifs. Une absence qui bouleverse les plans offensifs du sélectionneur et remet en question certaines combinaisons travaillées depuis plusieurs mois.


À cela s’ajoute le cas Cédric Bakambu, toujours malade, dont l’état de santé ne rassure pas. Indispensable par son expérience, son leadership et sa capacité à débloquer les matchs, l’attaquant peine à retrouver sa pleine forme. Entre examens médicaux et repos forcé, l’ancien joueur de l’OM et du Betis reste dans l’incapacité de s’entraîner normalement.
Le milieu de terrain n’est pas épargné non plus, avec Samuel Moutoussamy toujours en convalescence. L’ancien de Nantes, véritable moteur dans l’entrejeu, manque cruellement aux automatismes de l’équipe. Son absence prolongée crée un vide dans l’équilibre collectif et complique les choix tactiques à l’approche du tournoi.


Comme si cela ne suffisait pas, Joris Kayembe demeure coincé à l’infirmerie. L’arrière gauche, apprécié pour sa polyvalence et son apport offensif, n’a pas encore reçu le feu vert médical pour reprendre. Son indisponibilité fragilise davantage une défense déjà soumise à plusieurs réajustements.
Et désormais, c’est Grady Diangana qui vient s’ajouter à cette sombre liste après une blessure contractée alors qu’il était titulaire avec son club. Opérationnel ces dernières semaines et pressenti pour jouer un rôle important, l’ailier voit son état physique susciter de nouvelles interrogations. Ce nouveau coup dur plonge les Léopards dans une situation préoccupante, au moment où la CAN exige sérénité, stabilité et certitude.